Prendre soin de soi pour être mieux avec les autres

Rythme de vie accéléré, manque de temps ou regard intransigeant sur soi-même, il peut-être parfois difficile de s’accorder des moments de retour au calme et de détente.
Pourtant prendre soin de soi est indispensable pour notre bien-être, pour mieux vivre avec notre environnement, nos proches et répondre aux obligations du quotidien.
L’idéal serait de pouvoir y consacrer 30 à 45 minutes dans la journée mais parfois quelques pauses en toute conscience permettent de se revitaliser.
Il existe énormément de choses à faire seul pour prendre soin de soi :
-cuisiner son plat préféré
-faire une promenade
-pratiquer une activité créative
-lire un livre
-faire une sortie culturelle
-s’accorder un moment cocooning (massage, bain chaud, etc.)
-ou simplement ne rien faire et profiter du silence
L’objectif est de s’accorder un moment qui nous procure du plaisir, un instant ressourçant. Cela ne doit pas être une chose extraordinaire mais bien quelque chose qui nous donne envie de nous y consacrer.
Mais nous n’arrivons pas toujours à prendre du temps pour soi, même si nous pouvons être tout à fait conscient de son utilité.
Il est d’abord important de pouvoir faire de son bien-être une priorité. Souvent pris par les tâches quotidiennes, notre bien-être personnel peut facilement passer au second plan et peut nous conduire, avec le temps, à l’épuisement.
Nous sommes pour beaucoup aujourd’hui munis d’un téléphone portable et nous savons bien que celui-ci dispose d’une certaine autonomie et qu’il faudra bien à un moment donné, le recharger. Il en va de même avec notre équilibre physique et mental.
Afin de prendre du temps pour soi, le mieux est de penser différemment : prendre conscience que le temps pour soi est une priorité et que cela est non négociable !
Quelques conseils :
*se libérer de la culpabilité :
Prendre du temps pour soi peut parfois engendrer un sentiment de culpabilité chez certains d’entre nous et empêche de profiter pleinement de l’instant. Souvent, nous pouvons nous interdire ces moments alors que tout le monde a besoin et le droit de s’occuper de soi.
*apprendre à dire non :
Revenir à l’essentiel en ayant conscience que parfois il est nécessaire de définir des priorités et éliminer le superflu qui nous empêche de prendre le temps pour soi. Parfois, il est important de refuser certaines activités pour pouvoir se consacrer à son bien-être.
Apprendre à dire non c’est aussi définir des priorités.
*déléguer :
Libérez-vous de l’idée que vous devez tout faire seul : s’appuyer sur les autres permet de se libérer du temps.
*créer une routine – s’organiser:
Créer des routines permet de réaliser les choses plus efficacement en économisant son énergie et gagner du temps.
Les routines procurent une base stable pour le déroulement de la journée et permettent de contrôler certains éléments sans avoir à les subir.
Et vous que faites-vous pour prendre soin de vous ? Arrivez-vous à prendre du temps pour vous ? Qu’aimeriez-vous faire que vous n’arrivez pas à faire ?

Traiter les phobies par l’EFT

L’EFT, outil de libération émotionnelle et très simple à utiliser, permet de traiter tous types de maux. Voici l’exemple de l’application de la méthode sur un cas concret de phobie.
J’ai eu l’occasion de pouvoir appliquer l’EFT auprès d’une personne phobique des reptiles. Ainsi, celle-ci m’indique qu’elle a programmé un voyage en fin d’année en Martinique et appréhende la rencontre éventuelle avec des iguanes, lézards. Plusieurs mois avant le départ, l’objet de cette possible rencontre  provoque de grandes peurs et angoisses.
La phobie s’exprime surtout envers les sauriens, c’est-à-dire les lézards mais très peu envers les serpents. La vision même du corps, des écailles et de la forme de la tête suffisent à éprouver peur, angoisse et besoin de fuir.
Après quelques échanges, elle m’explique qu’enfant son grand-père avait dans son garage des iguanes empaillés. Elle garde une image figée en tête de ces « créatures » accrochées au mur, particulièrement un jour où la pénombre s’était invitée dans le lieu, la lumière étant restée éteinte. Cette personne encore enfant à l’époque, les avait imaginés encore vivants  mais aussi menaçants, pouvant l’attaquer à tout moment.
Nous avons appliqué la méthode de l’EFT à ce souvenir en traitant les différents aspects du problème. Madame a ressenti un flot d’émotions que nous avons traité l’un après l’autre en prenant le soin de mesurer l’intensité (0 à 10). Après avoir ciblé les informations données par le corps et appliquer les rondes de l’EFT ; Madame a enfin pu se libérer.
Quelques semaines plus tard, nous reprenons rendez-vous et faisons le point sur la dernière séance. Madame m’informe qu’elle a « testé sa phobie » en regardant un documentaire animalier. Elle a été surprise de se sentir sereine et de pouvoir poser les yeux sans dégoût sur cet animal qui la tétanisait il y a peu de temps de ça.
Nous avons convenu après cela, que si nécessaire, nous redéfinirions une autre séance avant le voyage.
Dans le cas exposé ici, cela n’a pas été nécessaire.
Quelques informations sur la méthode :
L’EFT est un outil facile à mémoriser. Il suffit de tapoter une série de points : sommet de la tête, début du sourcil, coin de l’œil, sous l’œil, sous le nez, sous la bouche, au début de la clavicule, sous le bras pour la ronde habituelle ; puis sous le sein, au coin externe de l’ongle du pouce, de l’index, du majeur et de l’auriculaire pour les points supplémentaires.
La ronde est amorcée par une phrase préparatoire se présentant généralement par : « même si j’ai (ce problème), je m’aime et m’accepte totalement et profondément », tout en tapotant sur le tranchant de la main (Point karaté). Le refrain n’est pas immuable, des variantes sont possibles en fonction de ce qui vous correspond. C’est notamment cela qui fait la richesse de l’EFT.
Si après une première ronde, l’intensité a diminué mais qu’il reste encore un peu d’émotion, il convient de recommencer une nouvelle ronde avec une formulation un petit peu différente.
L’outil nécessite de faire appel à son ressenti et à sa créativité, ce qui le rend unique à chaque utilisation.
N’hésitez pas découvrir la méthode auprès d’un professionnel. Essayez-le sur tout, c’est un conseil de l’auteur, Gary Craig.

 

 

Comment gérer son stress pendant sa recherche d’emploi?

Comme toute période de transition entraînant de l’incertitude, la recherche d’emploi peut engendrer stress, peur et angoisse. Entre le marché du travail hostile et les réponses des employeurs qui se font parfois attendre, il peut-être difficile de ne pas succomber au stress occasionné par la recherche d’emploi. Voici quelques conseils afin de changer votre regard sur cette période et d’y voir l’opportunité de faire un point sur votre carrière.
  • Faites un bilan de votre parcours

Et si la recherche d’emploi était l’opportunité de faire un bilan de votre parcours, vos envies, vos centres d’intérêts ?Mettre du sens sur votre parcours est indispensable afin d’identifier vos atouts, les axes à développer mais aussi de vous interroger sur ce que vous voulez ou ne voulez plus dans le cadre de votre futur emploi. Recenser vos réussites mais aussi vos échecs vous permettra de mettre du sens sur votre expérience professionnelle afin de mieux envisager l’avenir. C’est ainsi une période propice pour vous questionner sur ce que vous souhaitez vraiment pour la suite de votre carrière.
  • Saisissez cette transition pour mieux vous connaître

 Vous avez exercé la même activité pendant plusieurs années et aujourd’hui vous aimeriez changer, mettre à profit cette période pour envisager de vous réorienter ? La période de recherche d’emploi est l’occasion de reprendre contact avec soi, faire le point sur vous-même afin de trouver un environnement de travail qui vous correspond.
Par ailleurs, avec le chômage, le rapport au temps se modifie, un certain isolement peut également se mettre en place. Ces changements de contexte de vie peuvent être vue comme l’opportunité d’un retour vers soi au lieu d’y voir la sanction imposée par la perte de l’emploi.
Faites donc de ce moment un instant constructif. Reprenez contact avec vous-même.
  • Acceptez votre statut de demandeur d’emploi

Gardez à l’esprit que les périodes de chômage ne sont plus des exceptions et qu’elles concernent tout le monde, même les personnes les plus diplômées et talentueuses. Il est également important de faire le deuil de votre ancien poste et cela peut prendre du temps. Accordez-vous ce moment pour prendre du recul et vous tourner vers l’avenir.
  • Prenez du recul sur vos peurs, vos croyances « limitantes »

L’insécurité provoquée par cette période peut faire resurgir un flot d’émotions, de croyances vous empêchant d’être véritablement efficace dans votre recherche d’emploi. « Je ne me sens pas capable de », « je ne suis pas seul à candidater », « je ne suis pas assez compétent ». Il n’est pas rare pendant cette période de perdre confiance en soi et en ses capacités à fortiori lorsque la période de chômage s’allonge. Gardez en tête que ces fluctuations d’humeur sont tout à fait normales pendant cette période de changement et d’incertitude. Elles ne doivent cependant pas dominer vos prises de décision.
  • Fixez-vous des objectifs

Il est essentiel d’établir vos priorités, cela vous permettra de réfléchir à un plan d’action et de vous organiser. En fonction de votre situation, il est important de vous demander ce qui est primordial pour vous aujourd’hui. Vous avez besoin de travailler rapidement ? Il sera donc judicieux d’organiser votre recherche d’emploi. Vous souhaitez construire un nouveau projet ? Prenez le temps de l’étudier et d’en vérifier sa faisabilité.